Après 48 heures intenses de travail collaboratif et une après-midi entière consacrée aux pitchs des 15 équipes en lice, le Premier Prix du Hackathon D4GEN 2025 a été attribué à Hippocrate Care.
Organisé avec le soutien d’Amazon Web Services et de Siemens, ce hackathon vise à faire émerger des solutions innovantes pour répondre aux grands défis de la médecine de demain.
Fondée par Andréa Ballarin Sébire, Hippocrate Care s’attaque à un enjeu de santé majeur : améliorer la qualité de vie des 3,5 millions de personnes en France vivant avec une maladie inflammatoire chronique – rhumatismes, endométriose, maladie de Crohn…
La jeune startup développe une application mobile de nutrition personnalisée, pensée comme un outil d’aide au quotidien pour ces patients, et intégrée à leur parcours de soins.
« Remporter le premier prix du Hackathon D4GEN est une fierté, mais surtout un encouragement à aller plus loin. Avec Hippocrate Care, je veux redonner aux patients une meilleure maîtrise de leur santé, grâce à des recommandations personnalisées fondées sur l’alimentation, l’activité physique et la santé mentale… » explique Andréa Ballarin Sébire.
Depuis avril, Hippocrate Care est accompagnée au sein de la promotion 16 du programme Shaker de Genopole, qui soutient les porteurs de projets innovants en biotechnologies.
Pendant les six mois d’accompagnement, l’équipe travaille au développement d’un démonstrateur fonctionnel de son application, qui ambitionne de devenir un véritable « kit de survie anti-inflammatoire ».
Parmi ses fonctionnalités clés :
- des recommandations nutritionnelles personnalisées, basées sur les dernières avancées scientifiques, le profil du microbiote et des scores anti-inflammatoires ;
- des suggestions d’activités physiques adaptées, élaborées avec des professionnels de santé ;
- un accompagnement autour de la santé mentale, pour une approche holistique de la gestion des maladies chroniques.
Le projet intègre également une dimension de recherche avancée, avec la création d’un jumeau numérique du microbiote et la corrélation entre habitudes de vie et niveaux de douleur, dans une logique de prévention personnalisée.
Des partenariats avec des établissements de santé sont en cours pour tester et affiner la solution.
« On a oublié dans la médecine la composante de base : faire de notre alimentation la ressource première de notre santé, » rappelle Andréa.
Avec Hippocrate Care, il souhaite inverser la tendance et remettre le patient au centre, armé d’outils concrets et accessibles pour mieux vivre avec sa maladie.
Un projet ambitieux, à suivre de près.