Grand événement de networking organisé annuellement, Genopole Partnering Week s’est tenu cette année le 14 octobre à La Défense et en ligne du 15 au 17 octobre pour prolonger les opportunités de connexions entre startups, investisseurs et industriels.
C’est l’objectif : réunir tous les acteurs de l’innovation biotech pour créer des opportunités de collaborations propices à la croissance des startups accompagnées par Genopole.
Coup de projecteur sur Synanthra et Papilio.bio, lauréates du concours de pitchs dans les catégories Impact Environnement et Santé.
Succès renouvelé cette année, l’événement Genopole Partnering Week a rassemblé une centaine de startups, industriels et investisseurs, mardi 14 octobre à La Défense, autour d’un programme riche en temps d’échanges.
Gilles Trystram, DG de Genopole : « Genopole Partnering Week crée le contact entre tous les acteurs de l’innovation : nous donnons aux startups que nous accompagnons, l’opportunité de rencontrer des investisseurs et des grands groupes de leurs domaines. C’est là notre rôle : aider les startups à prendre des risques, pour avancer sur le chemin de l’innovation et augmenter leurs chances de collaborations pour atteindre l’échelle industrielle. »
Concours de pitchs : 23 startups en lice dans 2 catégories
Montée sur scène, 2 mn pour convaincre : c’est le cœur de Genopole Partnering Week. Un concours de pitchs en deux temps, prônant les innovations Impact Environnement le matin et les innovations Healthtech l’après-midi.
En lice : 23 startups accompagnées par les dispositifs Upscale Bio et Gene.iO de Genopole ainsi que par ses partenaires : l’incubateur Spartners by Servier & BioLabs et l’incubateur de la recherche publique Incuballiance de Paris-Saclay.
Synanthra remporte le prix Impact Environnement
Félicitations à Andreas Hausot, PDG et Cameron Fyfe, directeur scientifique de Synanthra qui ont emporté l’enthousiasme du jury !
Gilles Trystram, DG de Genopole et Cosima Dufour-Schroif, responsable scientifique et technique de l’Incubateur Green Sciences (GSI) – L’Oréal Recherche et Innovation, sponsor Gold de Genopole Partnering Week, leur ont remis un prix d’une valeur de 5000 euros.
Un prix qui leur ouvre les portes d’un congrès à l’international, avec un Program manager de l’équipe Croissance de Genopole, dirigée par Laurence Lacroix-Orio.
Andreas Hausot : « Nous nous réjouissons d’avoir remporté ce prix ! Notre marché est international, la participation à un congrès mondial a tout son sens pour nous. On a commencé avec Shaker, Gene.iO, aujourd’hui on poursuit l’accompagnement avec le programme Upscale Bio et Genopole Partnering Week, ce grand moment de networking qui nous offre des rendez-vous en face à face avec de potentiels partenaires stratégiques auxquels on peut présenter en direct notre solution !
Toutes ces rencontres, ces échanges n’auraient pas été possibles sans Genopole Partnering Week ! »
Primée avant l’été au salon Techinnov et au Paris Saclay Spring, Synanthra remporte ici un nouveau trophée grâce à son « ammoniac vert« !
L’enjeu est planétaire. La production industrielle d’ammoniac, notamment pour le marché des engrais, est aujourd’hui l’une des plus polluantes au monde, responsable d’énormes rejets de CO2 dans l’atmosphère et représentant 2 % de la consommation mondiale de combustibles fossiles.
Synanthra propose une méthode de production radicalement différente, fondée sur la biologie de synthèse et l’utilisation de micro-organismes génétiquement modifiés.
Son marché principal est celui des fertilisants pour l’agriculture mais Synanthra vise aussi celui de l’énergie et du transport maritime avec hydrogène.
Merci au jury !
Maria Dalko-Csiba et Cosima Dufour-Schroif (L’Oréal Recherche &Innovation), Eric Dugré (Danone), Constantin de Chaudenay (Afi Ventures), Thomas Beaugendre (Demeter), Gilles Trystram et Stéphane Soum (Genopole)
Un grand bravo également à toutes les startups candidates : Blue2, DNTech, Novobiom, Nutropy, Plantik, So Sweet et STH Biotech.
Papilio.bio lauréate du prix Healthtech
La victoire revient à Chiara Cespi-Polisiani, PDG, titulaire d’un master2 en économie et Serena Petracchini, directrice scientifique après un post-doc en microbiologie à l’Institut Pasteur.
David Bodet, DG délégué de Genopole et Céline Triquel, responsable R&D Open Innovation chez Servier, Stratégie du programme Spartners, sponsor Gold de Genopole Partnering Week, leur ont remis un prix d’une valeur de 5000 euros, qui leur donne accès à un congrès à l’international avec l’appui d’un Program manager de l’équipe Croissance de Genopole, pour y décrocher un maximum de rendez-vous avec des industriels et des investisseurs !
« C’est une très grande et une très bonne surprise, réagit Chiara Cespi-Polisiani. Ce prix nous donne la possibilité de participer à un événement pharma-biotech d’envergure mondiale, qui sera très utile et bénéfique à notre développement ! »
Installée dans les laboratoires de Spartners-Biolabs à Paris-Saclay et accompagnée par Genopole, Papilio.bio, développe un autotest capable de détecter les infections à HPV (papillomavirus humains) en seulement 15 minutes.
Aujourd’hui, près de 40% des femmes françaises sont peu ou pas du tout dépistées pour le HPV !
L’intérêt d’un autotest accessible en pharmacie, en centre de soins ou sur internet, est de lutter contre les inégalités d’accès au dépistage et contre la propagation des cancers liés au HPV, notamment le cancer du col de l’utérus.
L’accessibilité vaut pour à l’échelle mondiale y compris dans les pays en voie de développement, le test ne nécessitant ni électricité, ni laboratoire, ni professionnel de santé. L’autotest a l’avantage d’être facilement réalisable à domicile, par les femmes comme par les hommes.
« Notre innovation ne se limite pas à l’autotest. Si le résultat révèle une infection au HPV, nous proposons une application qui explique les démarches médicales à suivre et fournit des informations claires sur la maladie » souligne Chiara Cespi-Polisiani.
Papilio.bio est actuellement en levée de fonds pour financer la finalisation de son prototype, l’optimisation de sa performance, la mise en œuvre de son application et le recrutement de techniciens et ingénieurs.
« Nous recherchons des partenariats en R&D, co-développement, licensing, financement, afin d’accélérer le passage à l’échelle de notre solution » précisent Chiara Cespi-Polisiani et Serena Petracchini dont l’ambition est de révolutionner le diagnostic au-delà du HPV, en élargissant l’autotest au dépistage d’autres maladies.
Genopole remercie jury de la catégorie Healthtech :
Céline Triquel (Servier), Miranda Delmotte (APHP), Vivien Sayve (Iron Hands), Richard Bou Aoun (RBA Consulting), Laurence Lacroix-Orio et Paul Caroën (Genopole).
Félicitations aux autres sociétés candidates : Abolis, BCV Care, BioTissue, Cellaven, ChromoDiag, Flo Biotech, Iktos, Généthon, Lamark, MSLab, Orinova, Phairilab, Predidiab et SE Therapeutics.
Que recherchent les investisseurs et les grands groupes ?
Genopole Partnering Week revêt aussi une dimension pédagogique pour les startups. Deux exposés ont livré des données sur la conjoncture actuelle des financements en santé et en bioéconomie.
Matthieu Vincent, co-fondateur de Digital Food Lab, a indiqué un déclin des investissements dans le secteur Agri-Foodtech à l’échelle mondiale depuis plusieurs années, et notamment en 2025.
Les États-Unis s’en sortent mieux que l’Europe. Le ralentissement des investissements affecte notamment les startups en phase de démarrage.
Selon Digital Food Lab, quelques domaines continuent d’attirer les financeurs, en particulier les solutions pour rendre l’agriculture plus autonome (robotique) et durable (bio-intrants), les ingrédients bénéfiques pour la santé, ou encore ceux qui répondent à des pénuries (alternatives au cacao, au café, aux œufs …).
Dans le secteur de la santé, Vivien Sayve, associé du fonds Iron Hands Capital, a souligné les difficultés conjoncturelles auxquelles les startups doivent actuellement faire face. Les corporate ont fortement réduit leurs capacités de financement en pré-seed et seed.
En série A et B, les montants d’investissements sont plus importants mais de plus en plus sélectifs et rares. Les fonds d’investissement quant à eux limitent la prise de risque en s’intéressant plus aisément aux startups capables de développer à très court terme un produit non pharmaceutique qui générera du chiffre d’affaires pour le financement à terme de leur innovation pharma.
A noter l’intérêt aussi pour les sociétés positionnées dans le secteur du support à la découverte (IA, plateformes de criblage …) et dans le secteur du support à la production de biothérapies, notamment pour l’optimisation des process.
Pour conclure l’édition 2025 de Genopole Partnering Week, David Bodet, directeur général délégué de Genopole, s’est adressé à l’ensemble des startups candidates : « Je sais que vous avez de l’avenir ! Genopole Partnering Week est un moment très important pour nous. Dans le contexte de crise actuelle que nous connaissons, la mise en relation, la coopération, la collaboration sont essentielles. C’est l’écosystème qui fait la force. Vous pouvez compter sur Genopole et ses équipes pour continuer à vous accompagner, à répondre à vos besoins parce que la France et l’Europe ont besoin de projets d’innovations comme les vôtres pour assurer l’avenir ».
Genopole remercie ses sponsors et partenaire
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